septembre 2002
Photo: L.Langlois
17.05.2006
Blab n' Blob
ON & OFF, parce que c'est comme ça que ça se passe pour la Lumière. Mon Socle qui était devenu très instable (et trop fragile) s'est complètement fracassé hier soir; comme un coup de grisou dans une mine aveugle, il s'est enterré lui-même...avec ce qu'il y avait dedans, ce qui était dû pour disparaître depuis longtemps. J'ignore encore où celui-ci m'emmènera. Dans un Blab n' Blob sans fin. J'espère seulement que cette nouvelle mine soit un peu plus éclairée que la précédente. Voilà, pour ma résurrection " spontanée "...
La Fée Blackswitch ;-)
18.05.2006
Noël Langlois
18.05.2006
Noël Langlois
Naissance: ABT 1604, St-Léonard des Parcs, Normandie, France
Mort: 14 JUL 1684, Beauport, QC
Père: Guillaume Langlois
Mère: Jeanne MilletMort: 14 JUL 1684, Beauport, QC
Père: Guillaume Langlois
Famille 1: Françoise Grenier
Mariage: 25 JUILLET 1634, Québec, Québec
Marie Langlois
Robert Langlois
Anne Langlois
Marguerite Langlois
Jean Langlois
Jeanne Langlois
Élisabeth Langlois
Marie Langlois
Jean Langlois
Noël Langlois
Famille 2: Marie Crevet
Mariage: 27 JUILLET 1666, Château Richer, Québec
Marie-Anne Langlois Guillaume Langlois
Noël Langlois Jeanne MilletMariage: 25 JUILLET 1634, Québec, Québec
Marie Langlois
Robert Langlois
Anne Langlois
Marguerite Langlois
Jean Langlois
Jeanne Langlois
Élisabeth Langlois
Marie Langlois
Jean Langlois
Noël Langlois
Famille 2: Marie Crevet
Mariage: 27 JUILLET 1666, Château Richer, Québec
Marie-Anne Langlois Guillaume Langlois
On vient d'où l'on peut....
Je vis donc en ce moment sur la terre de mon ancêtre. Peut-être que j'irai mourir là où lui est né. Lors de mon séjour en France, il y a déjà bientôt quatre ans, nous nous étions informés sur l'endroit où Noël Langlois était né, mais nous n'avons pas trouvé Saint-Léonard-des-Parcs sur les différentes cartes; tout probable que le nom soit disparu et ait été changé, depuis tout ce temps.... quand même... Voilà pour mon côté Langlois....
19.05.2006
Les petits écureuils morts dans la boîte de croissants dehors...
À Carl, Simon et Lucien.
Hier soir, j'écrivais à Simon, pour lui raconter mon inquiétude du long silence de Carl, NokturA pour les intimes...Puis ce matin, dans ma boîte de courriels presque vide, il y avait un court message de Charlie Carlsön m'annonçant la mort de sa grand-mère au Saguenay. Il m'avertit qu'il mettrait peut-être quelques photos sur son blogue...Toute contente que j'étais d'avoir enfin de ses nouvelles, je lui répondis aussitôt, sans être toutefois passer par son blogue, ce qui fût fait tout de suite après ma réponse. Et qu'est-ce que j'y aperçois? Tout plein de photos sur lesquelles Carl tient dans ses belles grandes mains d'artiste un petit écureuil; c'est sa nouvelle amie, nous écrit-il. Très touchant. C'est à ce moment que je me remémore ce que mon fils Nelson m'avait raconté plus tôt cette semaine, lundi je crois, que deux petits bébés écureuils étaient tombés de leur nid installé dans l'un de nos épinettes dans la cour...que mon voisin Jean-Paul les avait recueillis tous deux, puis qu'il les avait enveloppés d'un linge...propre, qu'il les avait ensuite déposés dans le fond d'une petite cage faite pour attraper...des écureuils (!) parce qu'il pensait que la maman pourrait revenir afin de les ramener dans leur nid tout là-haut...J'appelai aussitôt J-P; il me dit qu'ils devaient être morts probablement s'ils n'avaient été bouffés par un gros chat errant...Je sortis donc immédiatement dehors, en robe de chambre...brr...c'était vraiment pas chaud à Québec cet avant-midi-là, je me dirigeai vers la petite cage, dégagea la cloison à moitié ouverte et découvris les deux petits corps endormis...La fatalité étant ce qu'elle est parfois, comme on peut s'en douter, les deux petites bêtes qui ressemblaient à celle que vous voyez ici-bas avec Carl, étaient bel et bien mortes. On aurait dit deux foetus...humains; l'un noir, l'autre gris; ils semblaient si bien dormir, il étaient dos à dos, comme un vieux couple qui dort en paix après avoir fait l'amour, face à face.....Une image vaut mille maux, et celle-là à elle seule les valait amplement...Je les sortis de la cage, toujours enveloppés de leur linceul de fortune, puis les rangea dans une boîte de plastique à croissants...Je les laissa dehors, là où ça vit habituellemnt des écureuils...Puis j'ai réécrit à Carl, sur son blogue cette fois, pour lui raconter cette drôle de coïncidence avec nos écureuils, que je les enterrerais à l'ombre du lilas et des épinettes dans le fond de ma cour... Mais ce soir, ça ne me tentait plus de leur creuser un trou, je suis suffisamment assez enfoncée dans le mien comme ça; je les ai donc remisés dans le gros bac vert, celui qui avale presque tout de nos ordures, les belles comme les vilaines, celui qui les envoie toutes dans le Grand Incinérateur de la Stadaconna Nouvelle pour les réduire en un immense paquet de cendres....J'espère seulement ce soir que l'Esprit Maraudeur des Petits Bébés Écureuils ne se sent pas trop coincé à l'intérieur de ce fatras de salmigondis immondes...Cette pure coïncidence dans le petit monde des écureuils a donc fait ma journée, et pondre ce texte...Et peut-être que ce soir l'Esprit des deux petits écureuils veille avec celui de la grand-mère de Carl au Saguenay, qui doit reposer en paix quelque part au-dessus de son majestueux fjord...J'aime beaucoup les écureuils, ça me vient de mon enfance, de mon arrière-grand-père Langlois, Lucien, qui les nourrissait à tous les matins de cacahuètes et d'amour. Je connais quelqu'un d'autre qui aime beaucoup les écureuils lui aussi, je tenais à lui écrire ce texte pour qu'il sache à quel point la Mort est parfois bienvenue, comme une Amie Précieuse...Regardez bien les images de Carl avec sa nouvelle amie, deux vrais complices. Il ne nous a pas précisé cependant s'il l'avait ramenée coucher chez lui ce soir-là ;-)
Merci à mes trois inspirateurs...
L.L.
21.05.2006
Pour toutes les Amélie Poulain de ce monde sans fin
Je suis maintenant seule à Orly, pratiquement sans bagage; qu'un seul baise-en-ville. Je sais même pas où je dormirai aujourd'hui... Je pense que j'irai tout d'abord me promener le long de la Seine, là où je rencontrerai peut-être un futur beau jeune suicidé, que je lui parlerai un peu, pour tenter de le convaincre de ne pas plonger au fond de ce cours d'eau polluée qui a vu défiler tant de romantiques étrivés. Je pense qu'il ne le fera pas finalement et que ce sera justement à cause de moi...mais que je repartirai quand même, et peut-être pas si seule que ça; pour aller me retrouver dans une autre de ces anonymes chambres d'hôtel vides de Montmartre, afin d'y dormir au moins une bonne douzaine d'heures avec le fantôme idéal de mes rêves avinés; que je me lèverai, assurément, de ce lit encore trop humide, et que j'irai peut-être déjeuner, ou dîner, ou encore souper, depuis l'ombre étranglée d'un soir parisien aoûté, dans ce minuscule bar-restaurant que j'avais vu autrefois, en septembre 2002; cet endroit où j'aurais dû aller manger au lieu de chez Eugène...des regrets....encore des regrets...
Bleeding Hearts
Coeurs saignants sans nom,
Âmes moureuses du Dragon,
Éprise des griffes du Lion,
Ici et là, ainsi à l’Abandon
Dicentra Spectabilis
where the Love is...
Bleeding hearts
when our cold souls squeeze
in the center of a Middle Age
Nota bene: Une nouvelle note...
Mademoiselle, s'il-vous-plaît, veuillez noter ce qui suit...
Si cela ne vous concerne pas, mais que vous voulez vous sentir concernée, ce sera votre choix. Si ceci ne vous consterne pas, alors veuillez au moins vous tenir prosternée; tel sera votre combat. Mais si cela point ne vous emballe, faites en sorte que d'autres le soient, et ce sera bien toujours comme ça.
Voilà, ce n'était qu'émois d'états d'âmes, les avez-vous bien notés, ou est-ce qu'il faudra vous les répéter ? Veuillez agréer sincèrement mes sentiments les meilleurs, ceux qui voyagent par-delà les Noires Sœurs...
Votre humble présidente, qui ne préside plus aucun espace... ni ne gère aucune espèce de temps...
Si cela ne vous concerne pas, mais que vous voulez vous sentir concernée, ce sera votre choix. Si ceci ne vous consterne pas, alors veuillez au moins vous tenir prosternée; tel sera votre combat. Mais si cela point ne vous emballe, faites en sorte que d'autres le soient, et ce sera bien toujours comme ça.
Voilà, ce n'était qu'émois d'états d'âmes, les avez-vous bien notés, ou est-ce qu'il faudra vous les répéter ? Veuillez agréer sincèrement mes sentiments les meilleurs, ceux qui voyagent par-delà les Noires Sœurs...
Votre humble présidente, qui ne préside plus aucun espace... ni ne gère aucune espèce de temps...
Inspirée par les propos " entendus " aujourd'hui sur les ondes du blogue de Maître Sébastien Chabot
Commentaires brought you by: Pat B. Hycean, Mathieu, Coyote inquiet, La Fée, X et Lady Guy...
Chère bien-aimée, je t'envoie la procuration. Tu as reçu trois lettres de moi (sans compter celle-ci) depuis ton arrivée à Paris, une par la poste, l'autre par M. de W - La troisième (d'hier 4.) par Mme B. Tu as dû comprendre l'importance de faire ce que je t'indiquais dans cette lettre d'hier. J'écrirai à Janin, à Gautier, à Jourdan, à tous. Remercie-les. J'écrirai à Mme Bouclier. Prie M. Bouclier de me dresser le modèle de l'acte pour la délégation. Je t'envoie le mot ci-inclus d'Hingray. C'est un brave et digne homme. Si c'est possible, fais-le, après avoir demandé avis au commissaire-priseur. La lettre de Janin est charmante.
Je vous embrasse tous avec la joie de dire : à bientôt.
Correspondance Tome IV (année 1874-1885, addendum)
Albin Michel Paris, imprimé par la librairie Ollendorff
édité par l'Imprimerie Nationale.
22 mai 1885
Unité
22 mai 1885
Unité
Par-dessus l'horizon aux collines brunies,
Le soleil, cette fleur des splendeurs infinies,
Se penchait sur la terre à l'heure du couchant;
Une humble marguerite, éclose au bord d'un champ,
Sur un mur gris, croulant parmi l'avoine folle,
Blanche, épanouissait sa candide auréole;
Et la petite fleur, par-dessus le vieux mur,
Regardait fixement, dans l'éternel azur,
Le grand astre épanchant sa lumière immortelle.
"Et, moi, j'ai des rayons aussi!" lui disait-elle.
Mort d'un illustre
Victor Hugo s'éteint à son domicile parisien. Face à la perte d'un poète et écrivain mythique, d'un homme politique, moderne et juste, la nation française est en deuil ! Des funérailles nationales ont lieu et le Panthéon est à cette occasion rouvert, pour devenir le mausolée des gloires de la France que l'on connaît aujourd'hui....
Quand aujourd’hui nous parcourons les poésies récentes de Victor Hugo, nous voyons que tel il était, tel il est resté; un promeneur pensif, un homme solitaire mais enthousiaste de la vie, un esprit rêveur et interrogateur. Mais ce n’est plus dans les environs boisés et fleuris de la grande ville, sur les quais accidentés de la Seine, dans les promenades fourmillantes d’enfants, qu’il fait errer ses pieds et ses yeux. Comme Démosthène, il converse avec les flots et le vent; autrefois, il rôdait solitaire dans des lieux bouillonnant de vie humaine; aujourd’hui, il marche dans des solitudes peuplées par sa pensée. Ainsi est-il peut-être encore plus grand et plus singulier. Les couleurs de ses rêveries se sont teintées en solennité, et sa voix s’est approfondie en rivalisant avec celle de l’Océan. Mais là-bas comme ici, toujours il nous apparaît comme la statue de la Méditation qui marche.
Charles Baudelaire
Victor Hugo, le plus grand de tous les poètes, a enfermé la beauté de la mort dans des vers magnifiques:
Victor Hugo, le plus grand de tous les poètes, a enfermé la beauté de la mort dans des vers magnifiques:
Je dis que le tombeau qui sur la mort se ferme
Ouvre le firmament,
Et que ce qu'ici-bas nous prenons pour le terme
Est un commencement.
C'est le berceau de l'espérance,
C'est la fleur qui s'épanouit,
C'est le terme de la souffrance,
C'est le soleil après la nuit.
C'est le but auquel tout aspire,
C'est le retour après l'adieu,
C'est la libération suprême,
C'est après les pleurs, le sourire,
C'est rejoindre ceux qu'on aime,
C'est l'immortalité... C'est Dieu.
Moi, j'appelle ça... la mort vivante.
....
Moi, j'appelle ça... la mort vivante.
....
Voilà, la boucle est maintenant bouclée...Hugo est réapparu, toujours aussi vivant, toujours aussi présent, toujours aussi indépendant...
La boucle n'étant pas encore bouclée...
Quand sur notre terre, où se joue
Le blanc flocon flottant sans bruit,
La mort, spectre vierge, secoue,
Ses ailes pâles dans la nuit;
Quand, nous glaçant jusqu'aux vertèbres,
Nous jetant la neige en rêvant,
Ce sombre cygne des ténèbres
Laisse tomber sa plume au vent;
Quand la mer tourmente la barque;
Quand la plaine est là, ressemblant
A la morte dont un drap marque
L'obscur profil sinistre et blanc
Victor Hugo
extrait de Magnitudo parvi
Victor Hugo
extrait de Magnitudo parvi
La journée du Pat Riot
Patriotes, encore en repos,
qui font semblant de dormir;
Patriotes toujours au galop,
qui font semblant de mourir...
S'il en reste encore un d'ajun,
qu'il se lève donc et marche;
S'il en reste encore un d'ici juin,
qu'il se serve donc de sa hache.
De zéro à 24
Phénomène pour le moins étrange à propos des commentaires de blogues, du moins en ce qui concerne la visiteuse occasionnelle, mais fidèle, que je suis: pas très tentée de " déposer " un commentaire quand je constate qu'il n'y a pratiquement personne qui en a laissé, ni non plus quand le blogueur commenté ne me répond pas...Les blogues inter-actifs, ceux qui reçoivent une tonne de commentaires (ou de courriels) au moindre ;-), commencent sérieusement à me mettre en boule. La jalousie ? Peut-être....sans doute...mais pas souvent....quand même...;-) ;-) ;-) ;-) ;-)
Ce soir, sérieusement, je me demande ce que je fous ICI à déblatérer des phrases pour le moins incongrues, des histoires sans réel fondement, des mots de " sans issue" , des mots de pacotille. Celui qui m'a un jour demandé pourquoi je n'avais pas encore de blogue, doit être en train de se la saoûler...dure...ce soir..;-) Peut-être est-il en manque ou simplement en période de sevrage. Une chose est certaine, dans le réel, on n'a pas vraiment besoin des blogues, mais je pense que c'est du blogueur avant tout dont on a le plus besoin, pas de ses foutus mots. Qu'est-ce que j'attends alors pour mettre définitivement ma switch à OFF, une fois pour toutes, comme l'a peut-être fait Pat-Sue-Racoon-Hémorra-Brisebois il y a quelques jours...???? Mais j'ai des doutes, des gros...Peut-être que j'attends encore un commentaire, un seul, le sien par exemple, ou celui de ce lecteur anonyme qui me lis depuis des mois, qui traque le moindre de mes mots...qui le détraque. N'empêche que recevoir au-dessus de 24 commentaires pour un ;-), ça a de quoi donner le goût de... ;-)...
Je pense que je devrais simplement me contenter de vous lire, comme je le faisais avant, ce serait probablement ce qu'il y a encore de mieux à faire, parce qu'il n' y aura pas plus de révolution sur vos blogues que sur le mien, ou que sur les 100,000,000 d'autres qui envahissent en ce moment la si nette petite surface des gobe-blogues, des gobe-globe... j'en ai maintenant la Preuve.
Bonne nuit mes Cygnes; je dois maintenant retourner dans le Cloître de mes Mots-Avenir...
À part ça, y mouille tout le temps...;-)
23 mai 1430
Jeanne d'Arc arrêtée à Compiègne
Jeanne d'Arc, qui a joué un rôle décisif dans la libération d'Orléans un an plus tôt, est capturée par un mercenaire au service du duc de Bourgogne, Jean de Luxembourg, et vendue aux Anglais pour 10.000 livres. Déférée devant le tribunal d'Inquisition de Rouen, elle subira sans défenseur un procès pour hérésie et sera brûlée vive en 1431. Elle sera réhabilitée en 1456.
À part ça, y mouille tout le temps...;-)
23 mai 1430
Jeanne d'Arc arrêtée à Compiègne
Jeanne d'Arc, qui a joué un rôle décisif dans la libération d'Orléans un an plus tôt, est capturée par un mercenaire au service du duc de Bourgogne, Jean de Luxembourg, et vendue aux Anglais pour 10.000 livres. Déférée devant le tribunal d'Inquisition de Rouen, elle subira sans défenseur un procès pour hérésie et sera brûlée vive en 1431. Elle sera réhabilitée en 1456.
Joan of Arc kissing the sword of deliverance
Dante Gabriel Rossetti
Y'avait de l'action. et de la vraie révolution...dans ce temps-là ...
Joan of Arc
As she came riding through the dark;
No moon to keep her armour bright,
No man to get her through this very smoky night.
She said, I’m tired of the war,
I want the kind of work I had before,
A wedding dress or something white
To wear upon my swollen appetite.
Well, I’m glad to hear you talk this way,
You know I’ve watched you riding every day
And something in me yearns to win
Such a cold and lonesome heroine.
And who are you? she sternly spoke
To the one beneath the smoke.
Why, I’m fire, he replied,
And I love your solitude, I love your pride.
Then fire, make your body cold,
I’m going to give you mine to hold,
Saying this she climbed inside
To be his one, to be his only bride.
And deep into his fiery heart
He took the dust of joan of arc,
And high above the wedding guests
He hung the ashes of her wedding dress.
It was deep into his fiery heart
He took the dust of joan of arc,
And then she clearly understood
If he was fire, oh then she must be wood.
I saw her wince, I saw her cry,
I saw the glory in her eye.
Myself I long for love and light,
But must it come so cruel, and oh so bright ?
Leonard Cohen
1971
23.05.2006
Pourquoi lire?
Entendu tout récemment à la radio publique:
" Je lisais ça et me suis dit: " Quelle bonne histoire ! Il faut que j'en fasse mon prochain film ! ". Mots du jeune et doué cinéaste Jean-Marc Vallée. Bizarre affirmation aussi, non? Une réalité ?
Dit-il: " Pourquoi lire ? ou " Qui lira donc cette fameuse histoire ? " À peu près personne? Alors, oui, le cinéma, seul peut rendre " public " un fameux roman. Voilà " la nouvelle réalité " de la littérature ! Un roman c'est combien, maximum, mille lecteurs ?
Et, ainsi, le livre-roman n'est donc plus qu'un scénario offert? C'est cette situation étrange qui fait que les romanciers (jeunes ou vieux) publient comme en vain et croisent les doigts, espérant qu'un cinéaste aimera fort leur dernier roman. Le film tiré de son roman lui donnera accès au " Grand public ", mais pas son livre !
Voilà pourquoi il y a mince file à son kiosque d'un Salon du Livre quand il y aura queue abondante aux marquises lumineuses des cinémas. Eh ! Est-ce triste ? Reste aux écrivains du livre d'abandonner " les histoires ", en saga ou non? Milan Kundera disait: " Le bon, le vrai roman, est celui qui est inadaptable au cinéma ". Apprentis auteurs de romans, pensez-y bien !
Claude Jasmin
écrivain
Sainte-Adèle
écrivain
Sainte-Adèle
Le Carnet Légendaire
Moleskine, ou le carnet légendaire....
ça y est, je me prends pour...lemmingway...;-)
Corporation Corridors
Il n'y a plus que les particules du Soi
qui entourent le Toi...
rien que des restes...éparpillés,
réchauffés...
rien que des gestes...
incorporés...
pour des remords mondiaux,
que des mots d'humour,
des mots d'hommamour....
incorporated in the center of a woman,
the words who are never landed
over the dark side of her moon
like an american dream
like the African Queen,
it's still the same old way,
it's still the same old day...
It's still like Hemmingway
You are in the wood pines,
you are in the heart of mind...
La distance de nos coeurs
n'a d'égal que celle des odeurs...
Brume de Morphée du géranium
et de la lavande des surhommes,
dans l'espace de leurs amours,
ceux d'Antoine et de Cléopâtre,
de Roxanne, la Fée et Cyrano...
Carnets d'E. Hemmingway et de
Picasso; de toi, d'eux et de nous....
....
Avoir acheté ce Moleskine,
en pensant que je laisserais
au hasard d'un quelque part des mots
qui ne nous concerneraient pas;
des mots venus d'un inquiet
dans les parages hurlants
d'une louve enlovée de U-2,
in the name of a Love
so true, but too Blue...
Aujourd'hui, le 24 mai,
like a new perfect day,
like you, like him & DFD
sur les mots et la musique
d'un Murray Head retrouvé
" Qui que nous soyons, nous sommes les aventuriers de notre idée. Nul passant sur cette terre qui n'ait sa fantaisie, son caprice, sa passion, sa témérité, son enjeu, son risque pour la gloire, vertu ou bénéfice, son ascension ou sa descente, sa loterie intérieure. Celui-là fait sa fouille obscure. Celui-ci bâtit sa bâtisse secrète. Tous suivent une piste. "
" Peut-être pour ces êtres incommensurables notre ciel énorme n'est-il qu'une petite fleur bleue du gouffre, myosotis de l'infini. "
Victor Hugo
extraits de l'Aquarium de la Nuit
Forget-me-not: mysotis
Why "Forget-me-not" ?
The name was borrowed from Old French "ne m'oubliez pas" and first used in English in c.1532. Loans and translations of it can be found in most European languages, like German "Vergissmeinnicht", Dutch "vergeet-mij-nietje", Danish "forglem-mig-ej", Swedish "förgätmigej", Romanian "nu-mă-uita", Hungarian "nefelejcs", Czech "pomněnka", Bulgarian "незабравка; (nezabravka)", Russian "незабудка (nezabudka)",Slovak "nezábudka", Polish "niezapominajka", Italian "nontiscordardimé", Spanish "nomeolvides", Japanese "Wasurenagusa" etc.
In the 15th century Germany, it was supposed that the wearers of the flower will not be forgotten by their lovers.
Legend has it that in medieval times, a knight and his lady were walking along the side of a river. He picked a posy of flowers, but because of the weight of his armour he fell into the river. As he was drowning he threw the posy to his loved one and shouted "Forget-me-not". This is a flower connected with romance and tragic fate. It was often worn by ladies as a sign of faithfulness and enduring love.
Elle, si petite, si légère, si discrète, fleur de la grave mémoire? Mais non! Par son apparence, elle évoque plutôt le tendre et pâlot souvenir qui subsiste de joies lointaines. Dans ce poème d'Appolinaire, la jeune fille mit-elle du myosotis dans ses cheveux ?
Elle, si petite, si légère, si discrète, fleur de la grave mémoire? Mais non! Par son apparence, elle évoque plutôt le tendre et pâlot souvenir qui subsiste de joies lointaines. Dans ce poème d'Appolinaire, la jeune fille mit-elle du myosotis dans ses cheveux ?
Le chevalier
"Ah Dieu, que la guerre est jolie
Avec ses jeux, ses longs loisirs
Cette bague, je l'ai polie
Le vent se mêle à vos soupirs.
Adieu! Voici le boute-selle!"
Il s'en alla en sifflotant
Et mourut là-bas tandis qu'elle
Riait au destin surprenant
Quand tu partis, quand
Quand tu partis, quand
Tu levas le camp
Pour suivre les pas
De ton vieux nabab,
De peur qu' je n' sois triste,
Tu allas chez l'fleuriste
Quérir un' fleur bleue,
Un petit bouquet d'adieu,
Bouquet d'artifice;
Un myosotis,
En disant tout bas
Ne m'oubliez pas."
George Brassens
Le myosotis
Le myosotis
27.05.2006
La brume de Morphée
Huiles essentielles lavande (france) favorise le sommeil
géranium (chine) équilibre les émotions
composition: base d'eau
Huiles essentielles:
Lavande (Lavendula officinalis)
Géranium (Pelargonium graveolens)
Non testé sur les animaux
Actifs 100% naturels de culture sauvage
Sans produits d'origine animal. sans colorant
géranium (chine) équilibre les émotions
composition: base d'eau
Huiles essentielles:
Lavande (Lavendula officinalis)
Géranium (Pelargonium graveolens)
Non testé sur les animaux
Actifs 100% naturels de culture sauvage
Sans produits d'origine animal. sans colorant
de Clérambeaut...
Connaissez-vous le syndrome de Clérambault ? C'est une pathologie qui se manifeste chez quelqu'un par la conviction d'être en communion amoureuse avec un personnage d'un rang plus élevé, qui le premier a été épris et le premier a fait des avances. En retour, il a le sentiment de veiller sur l'objet aimé, de le protéger.
C'est par cet article paru dans le Soleil du 27 décembre dernier que mon odorat s'est senti attiré par l'odeur de ces géraniums, l'un des parfums qui me transporte le plus dans mes serres alors je les nettoie de toutes leurs impuretés: feuilles jaunies, moisissures, fleurs épuisées, tiges brisées...Le soir, leur odeur est encore plus morphéante...Le géranium, une odeur de...sainteté sur les seins de l'été...;-) Le géranium-lierre, le retombant, celui qui garnit à peu près toutes les boîtes à fleurs de l'Alsace, et le zonal, celui dit dressé, celui qui " fait la job " dans à peu près toutes les boîtes à fleurs de mes clients préférés...Le géranium KIM, parce que c'est celui-là qui fait les plus " belles boules ", les plus grosses on s'entend..;-)... Mes beaux géraniums (pelargonium graveolens) que je m'en vais retrouver encore une fois demain matin, au beau milieu de toute cette folie de foire aux fleurs, faite de chaleur et de sueurs, de sourires et de bonheurs, mais aussi d'impatiens et de bousculades, (c'est de bonne guerre); folie arrosée du " vert de l'amitié " dans l'amour qui y transporte au ras de cette terre noire les plants futurs d'un avenir encore plus verdissant...
Horticolement vôtre,
Louise...Gardener
28.05.2006
Crossandra
Crossandra
Les crossandras sont souvent considérés comme des plantes de courte durée. En fait, ils peuvent très bien vivre plusieurs années. Toutefois, au bout de deux ans, ils ont tendance à devenir désordonnés et à perdre une partie de leur feuillage. Il est préférable de les bouturer régulièrement pour remplacer les sujets devenus inesthétiques.
Une plante cultivée en pot atteint généralement une soixantaine de centimètres. Elle est souvent commercialisée à une hauteur de 15 à 25 cm. Une plante que l'on conserve plusieurs années peut atteindre 1 m mais elle devient inesthétique au-delà. Ces plantes sont difficiles à associer car elles ont des besoins très spécifiques. Il vaut mieux les cultiver isolément. Elles aiment une bonne humidité de l'air et on les cultivera sur plateaux remplis de galets ou de billes d'argile humides. Par contre, on évitera de bassiner car la plante apprécie peu l'humidité sur son feuillage. Evitez également le chauffage au gaz et les courants d'air que la plante ne supporte pas.
La crossandra: ma découverte du jour parmi toute cette foule de fous de fleurs...
31.05.2006
Chambre avec vue-Paris
Alexeï Vassiliev ne donne jamais de titres à ses photos. Il nous laisse seuls face à leur univers secret où surgissent dans le trouble et l'urgence d'instants infimes des êtres qui semblent insaisissables. Nimbés d'énigme, délestés de la moindre trivialité et par-là même dévolus à l'essentiel, ces personnages paradoxaux feignent de s'évanouir pour mieux rendre leur présence aléatoire. Ils oscillent sans cesse entre apparition et disparition.
Peu de gens sont faits pour l'indépendance, c'est le privilège des puissants.
Friedrich Nietzsche
...mais toi tu es né pour un jour limpide
Hölderlin
J'aime parler d'amour.
Tu aimes m'entendre parler d'amour.
Il aime nous voir passionnés d'amour.
Nous aimons sauver l'amour.
Vous aimez la sincérité en amour.
Ils aiment ceux qui aiment....
Et bien que mon amour soit fou,
ma raison calme les trop vives douleurs
de mon cœur en lui disant de patienter
et d'espérer toujours....
Tu aimes m'entendre parler d'amour.
Il aime nous voir passionnés d'amour.
Nous aimons sauver l'amour.
Vous aimez la sincérité en amour.
Ils aiment ceux qui aiment....
Et bien que mon amour soit fou,
ma raison calme les trop vives douleurs
de mon cœur en lui disant de patienter
et d'espérer toujours....
Sylvie Gosme-Séguret
Le poème est lenteur du regard
Le poème est lenteur du regard
01.06.2006
Le dernier jour de mai
Le dernier jour de mai
En ce moment je ne sais pas trop ce qui peut se passer de l'autre côté du Fleuve, mais ce que je sais c'est que le premier orage de la saison a lieu ici sur la Rive Nord de la Stadaconna Nouvelle et que mon lilas n'a jamais autant fleuri. Rien n'est vraiment plus beau qu'un premier orage et le lilas qui tremble devant lui....L'air qui tonne et la brume qui sèche....
Common lilac (syringa vulgaris)
Le mien
Photo: L.Langlois
2.06.2006
Les chenilles
La nuit dernière, ai rêvé à des chenilles, des paquets de chenilles, dont une qui était de la grosseur d'une anguille électrique; j'en avais jusqu'aux...aisselles. Ce matin, dans LE RÊVE ET SES SYMBOLES de Marie Coupal (mais ça vaut ce que ça vaut):
Première phase d'une évolution; viennent ensuite la chrysalide et finalement le papillon. Symbolise le travail intense qu'on doit fournir pour se transformer. La chenille équivaut à une vie primitive et promet une transformation profonde et évolutive de la personnalité.
Ouais, ça vaut ce que ça vaut.....mais tout de même...
L'Amour, ce grand irraisonnable
L'Amour, ce grand irraisonnable
Franz et Clara, le dernier Philippe Labro, un titre qui m'en évoque un autre (M & P) ;-). L'entretien qu'accorde l'auteur à François Busnel, me donne encore envie de lire un livre...français. Un livre pas très long à lire, pour l'été qui arrive, un livre sans prétention, juste ce qu'il faut en ces temps de rush floraux...
03.06.2006
Pour quelques instants de futilité
Cul sec nous buvons à Fatty.
" Un chacal et un coyote, reprend Greetz.
- Match nul, dis-je ( Charlie)
- Le coyote, risque-t-elle (Louise)...
***
Et en voici d'autres...JOUEZ maintenant...
Un colley et un lynx ?
un tigre et grizzly ?
une oie et un pélican ?
une foulque et une grive ?
un singe et un lémurien ?
un yak et un rat womp de star wars ?
un blaireau et une mangouste ?
un rat et un python royal ?
une mule et un bouc ?
un sanglier et un pit-bull ?
lennon et mccartney
une firebird et une pinto ?
chaplin et keaton ?
un chacal et un coyote ?
un croco et un hippo ?
les dents de la mer et orca ?
navy seals contre delta force ?
camacho et trinidad ?
christopher reeves et stephen hawking ?
artaud et kinski ?
alien et predator ?
Je voulais juste que vous ayez la pensée ailleurs
pour quelques instants de futilité. Bonne soirée.
5.06.2006
Araignée du jour...amour
Entendre les cœurs battre,
et voir les autres se débattre;
Regarder le soleil s'éteindre,
et voir les autres s'étreindre...
et voir les autres se débattre;
Regarder le soleil s'éteindre,
et voir les autres s'étreindre...
Quand on pense que le mois de juin
est à nouveau au fil d'arrivée,
qu'on est presque rendus au début de l'été,
mais qu'on pense déjà à la mi-février...
est à nouveau au fil d'arrivée,
qu'on est presque rendus au début de l'été,
mais qu'on pense déjà à la mi-février...
On n'a plus ainsi qu'à se rappeler
que les anges éloignés qui rôdent
au-dessus de nos têtes éclatées,
ressemblent à ces toutes petites araignées
qui sortent tout droit de nos manches élimées,
celles qui de nos chemises trop bien empesées
annonçaient des amours plus âgés que négligés
que les anges éloignés qui rôdent
au-dessus de nos têtes éclatées,
ressemblent à ces toutes petites araignées
qui sortent tout droit de nos manches élimées,
celles qui de nos chemises trop bien empesées
annonçaient des amours plus âgés que négligés
Il y aura un bel automne à réfrigérer;
Il y aura à Tracy un enfant nouveau-né;
Il y aura à Tracy un enfant nouveau-né;
Et il y aura aussi des milliers de feuilles ramassées,
comme celles de nos arbres morts gelés à débiter,
comme celles de nos âmes vives tenues en captivité...
comme celles de nos arbres morts gelés à débiter,
comme celles de nos âmes vives tenues en captivité...
Pour les cœurs qui battent et se rabattent,
pour les assoiffées qui parfois les barattent,
rien que des cahiers remplis d'étoiles dorées,
rien qu'une nocturne bleutée de ciel esseulé...
pour les assoiffées qui parfois les barattent,
rien que des cahiers remplis d'étoiles dorées,
rien qu'une nocturne bleutée de ciel esseulé...
Il est encore temps d'aller lire et de se reposer,
comme il sera toujours temps d'aller vous allaiter...
comme il sera toujours temps d'aller vous allaiter...
Pour toi cher Simon, et pour Melissa, ton adorée...
La Fée Blackstick, qui se sent honorée de connaître des hommes
qui ne lui donnent pas que des fils...à retordre...
06.06.2006
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____________________le reste ne sera que
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qui ne lui donnent pas que des fils...à retordre...
06.06.2006
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____________________le reste ne sera que
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